Retour sur … Triptyque Corridesque.

Publié le par Antonin

Avant toute chose, j’aimerais interpeller l’anti-corrida qui réside peut-être en toi, cher lecteur. Oui, la corrida a un côté cruel mais… J’ai longtemps fait parti des opposants à cette pratique barbare. Puis après entre autre avoir vu une vidéo sur les abattoirs et le stress accompagnant les bêtes à la mort, je me suis dis que le taureau de corrida avait au moins la chance de vivre une belle vie, chouchouté dans un champs et non bourré de compléments alimentaires dans une stabulation.

Bref, pendant la feria, fin mai, ont lieu de nombreuses corridas, au rythme d’une par jour, à 19h30. Chaque corrida met en scène 6 taureaux et 3 toreadors (2 taureaux chacun, hm logique)

Le 30 mai, première corrida : Voici la troupe : Chaque toreador est en tête de file, suivi des ses peones (ces aides de camp en gros). A l’affiche notamment un français qui a bien la cote ici.


Une corrida se déroule en 3 tiers m’explique mon voisin, séparés les uns des autres par un petit coup de musique live.

1er tiers : les chevaux blindés. Ils sont là pour exciter et affaiblir le taureau. Les mecs dessus ont des piques qu’ils enfoncent à l’encolure ce qui fait saigner le taureau. (beurk ! ah c’est sale, surtout quand le taureau est albinos, ça se voit plus !)

2ème tiers : les banderilles. Le toreador et ces aides plantent des banderilles sur le taureau.

t'es joli comme ça !

3ème tiers : La faena et la mise à mort: C’est là que le toreador est seul à seul avec la bête (qui a déjà pris cher) et qu’il agite le capote, le grand drap. Le français a été magnifique dans cet exercice. « que barbaridad !! » (quel courage ai-je compris).

Pour la mise à mort le toreador prend un plus petit drap : la muleta et armé d’une épée donne l’estocade finale à l’encolure. Ou pas. Des fois y’a plusieurs estocades finales. Ce qui donne des commentaires de la part de mon voisin : « matando es un desastre » ou encore « mi carnicero mata mejor » (pour tuer c’est une grosse tanche ou mon boucher tue bien mieux, espèce de branque). Du coup, pas des masses d’applaudissement, mais plutôt des huées fournies. (sauf pour le français qui a toujours la cote !)

 

 

Le 31 mai, 2ème corrida.

Ce coup ci, ce sont des cracks. Ils ont droit aux applaudissement et le public agite un mouchoir (enfin un par personne) pour demander au jury une récompense. Il s’agit d’une oreille du taureau. Certains ont même droit aux 2 oreilles. Mais personne aujourd’hui n’aura la queue, récompense ultime.

 
A genoux, même pas peur.

Il prend les fleurs et rend les chapeaux et vetements (après s'être éponger le front avec) que les gens lui lancent en récompense.

Le triomphe de "El Fandi" à la fin de la corrida.

Le 1er juin, 3ème corrida, c’est une corrida à cheval. Assez impressionnant. Voyez vous même.
  

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
Impressionnant, ca doit vraiment etre une experience fascinante de vivre une corrida.<br /> Je suis pas vraiment anti corrida non plus. je pense comme toi que l'abattoir vaut pas mieux!<br /> et je pense que les corridas ont leur raisons d'etre comme les carnavals!<br /> Pour exorciser toutes les frustrations accumulees.<br /> Mais bref on va pas s'etaler dans un debat philosophique!<br /> Tu fais quoi maintenant?<br /> Continue de faire un blog!<br /> Gros Bisous<br /> Amandine
Répondre